Pour pouvoir utiliser une pompe de puissance inférieure pour un débit identique, il faut éviter les pertes de charge. La vitesse de passage doit être comprise entre 0,5 et 3 m/s pour la filtration.
La pompe à vitesse variable permet de faire circuler l’eau plus doucement mais plus longtemps. L’eau de la piscine sera recyclée 3 à 4 fois par 24h, tout en consommant beaucoup moins d’énergie. A noter aussi que les pompes à vitesse variable sont plus silencieuses que les pompes monovitesse. Les économies d’énergie sont comprises entre 50 et 70%.
Calculer précisément la puissance nécessaire pour que l’eau s’écoule à la bonne vitesse dans votre réseau hydraulique, en fonction de tous les paramètres utiles, comme le réseau et les équipements supplémentaires. Privilégiez une pompe fabriquée en France ou en Europe.
Ils ont peu à peu remplacé les lampes halogènes et les lampes à incandescence. Ils sont efficaces, consomment peu, et ont un impact environnemental moindre.
Il existe de nombreux modèles, dont certains changent de couleur, et sont même pilotables à distance. Vous aurez l’embarras du choix.
Si vous souhaitez allonger la saison des bains, les systèmes à privilégier sont la pompe à chaleur et le chauffage solaire.
Les PAC ne cessent de s’améliorer en efficience énergétique. Les nouvelles technologies à inverseur consomment moins, sont silencieuses, et la plupart sont facilement pilotables. Si vous souhaitez installer une PAC, il faudra la prendre en compte dans le calcul de la puissance de la pompe de filtration.
Le chauffage solaire peut également être une solution si vous avez la place d’installer des panneaux ou des capteurs, ou de bénéficier des panneaux installés pour la maison. Ce n’est pas toujours simple dans les petits espaces, mais c’est un investissement qui fournira ensuite de l’eau chauffée gratuitement, et sans impact environnemental.
La taille des piscines ne cesse de se réduire en France, par manque de place parfois, mais aussi par souci d’économie et de sobriété. Souvenez-vous que chaque m3 d’eau doit être traité, filtré, et éventuellement chauffé.
Si vous n’êtes pas contraints par le manque de place, ne partez pas pour autant sur un grand bassin. Combien serez-vous à utiliser la piscine ? Combien de semaines par an ?
La taille moyenne est aujourd’hui environ 3 x 7m.
Pour la profondeur, pensez au fond plat, généralement aux alentours de 1,50m, ou au fond en deux zones, le premier à 1 m, suivi d’une pente et d’une deuxième à 1,50m.
Pour réduire l’évaporation, mais aussi la déperdition de chaleur et la pollution du bassin, il est indispensable de couvrir la piscine quand elle n’est pas utilisée.
Il existe de nombreuses solutions, d’une simple couverture de type bâche à bulles, à la couverture automatique motorisée. Certaines solutions ne nécessitent pas d’avoir été prévues au départ. Par contre, il est plus simple de prévoir l’installation d’une couverture automatique immergée dès la conception du projet. Les couvertures répondant à la norme NF P90-308 permettent aussi de sécuriser le bassin pour protéger les jeunes enfants du risque de noyade.
Le filtre à cartouche offre une finesse de filtration plus fine (15 à 20 microns) que le filtre à sable (40 à 50 microns). De plus, il nécessite moins d’eau pour être nettoyé, puisqu’il suffit d’enlever la cartouche et de la passer au jet, ce qui consomme quelques dizaines de litres, alors qu’un contre-lavage de filtre à sable en consommera a minima une centaine, voire plus. Par contre, sa finesse de filtration fait aussi qu’il se colmate plus rapidement qu’un filtre à sable, et nécessite d’être nettoyé régulièrement.
Si votre piscine se situe sur votre résidence principale, optez pour un filtre à cartouche, bien dimensionné par rapport à la puissance de la pompe.
Pour une résidence secondaire ou si l’on s’absente souvent de son domicile, il peut être préférable d’opter pour un filtre à sable, plus tolérant. Notez que l’on peut remplacer le sable par du verre, qui est plus efficace et se nettoie facilement.
Le filtre à diatomées est également une solution à envisager.
Les automatisations de la filtration et du traitement de l’eau permettent de faire la bonne action, au bon dosage, au bon moment. Cette gestion automatisée évite l’apparition des algues, et les chlorations choc qui l’accompagnent. Même si ces équipements représentent un investissement de départ, ils seront vite rentabilisés par les économies d’eau, d’énergie et de produits chimiques qu’ils permettent.
Les fabricants proposent des équipements de traitement de l’eau de plus en plus intelligents et efficaces. Les principaux équipements d’automatisation :